Société agricole des grains de l’Est

9 363t

Réductions totales

6 906t

Crédits carbone disponibles

- 4 358t

Réduction

13 721t

Stockage

Co-financer le projet

Description du projet

La Société Agricole des Grains de l’Est (SAGE), acteur régional de la commercialisation de céréales, s’engage activement dans la transition agricole avec son premier projet collectif labellisé Bas Carbone, lancé en janvier 2024 avec Carbone Farmers.

Ce projet rassemble des exploitations de grandes cultures du Grand Est, mobilisées autour de pratiques plus durables : semis de couverts végétaux, réduction du travail du sol avec le sans labour, diminution des engrais minéraux au profit d’organique, diversification des rotations et restitution systématique des résidus de cultures.

Ces leviers permettent à la fois de renforcer la séquestration de carbone dans les sols, d’améliorer la fertilité et la résilience des terres agricoles, et de réduire potentiellement 9 363 tonnes de CO₂. Une initiative exemplaire qui illustre la volonté de SAGE et de ses agriculteurs de bâtir un modèle agricole plus durable et respectueux de l’environnement.

Leviers déployés

Augmenter la quantité de biomasse des couverts intermédiaires

80 % Implantation des couverts intermédiaires

93 % Réduction d’azote minéral et organique

87 % Réduction de la consommation énergétique

87 % Augmentation des restitutions par résidus de cultures

93 % Augmentation des apports de MAFOR

Localisation : Grand Est

Surface : 2 136 ha

Agriculteurs engagés : 15

Méthodologie : Grandes cultures

Type : Collectif

Mandataire : Carbone Farmers

Porteur de projet : SAGE

Suivi : 2023 – 2028

Leur témoignage

» Avec ce projet, on change notre manière de travailler la terre. J’ai réduit le labour et introduit davantage de couverts végétaux : mes sols respirent mieux et je vois déjà les résultats. C’est rassurant de se dire que nos efforts permettent à la fois de réduire nos émissions et de préserver nos fermes pour les générations futures. «

Pierre Maigret, ambassadeur de la biodiversité en Meurthe-et-Moselle

Les Co-bénéfices du projet

Qualité de l'air

En réduisant la volatilisation des engrais, et en réduisant la consommation de combustibles fossiles.

Consommation d'eau

5 % d’impact sur la consommation d’eau

grâce à l’implantation de couverts intermédiaires

Qualité de l'eau

7 % d’impact sur la qualité de l’eau grâce à une réduction de la fuite de l’azote (nitrates) dans les sols

Qualité des sols

43 % d’impact sur la qualité des sols améliorée grâce à une systématique des sols

Consommation d'énergie fossile

19 % de diminution de la consommation grâce à la réduction du travail du sol et du nombre de passages par les tracteurs.

Biodiversité

Impact positif sur le développement de la vie dans les sols et équilibre de la faune et de la flore rétabli.

Contribution du projet aux ODD

Le projet contribue à la souveraineté alimentaire française en favorisant une production betteravière locale et durable. Il renforce l’autonomie des exploitations en valorisant des pratiques agricoles bas carbone, tout en maintenant les rendements nécessaires à l’approvisionnement en sucre, produits riches en fibres et en pulpe à destination de l’alimentation animale.

Le projet garantit la souveraineté alimentaire française en apportant des calories nécessaires pour nourrir 40 400 personnes par an.

Les cultures qui vont être introduites vont permettre d’enrichir et revitaliser le sol en permettant d’utiliser moins de produits de synthèse et donc de produire de façon saine pour les agriculteurs et les consommateurs.

Par l’introduction du pois protéagineux, le projet permet de réduire la part des cultures les plus émissives et de substituer la protéine animale par une protéine végétale meilleure pour la santé.

La réduction des produits de synthèse permet la réduction de la lixiviation des nitrates qui polluent les nappes phréatiques.

En réduisant la fuite de l’azote (nitrates) dans les sols, grâce à une couverture des sols systématique, le projet permet d’améliorer la qualité de l’eau dans les nappes phréatiques.

Par la valorisation des effluents d'élevage en électricité grâce à la méthanisation, ce projet participe à la résilience économique des exploitations agricoles concernées.

Le projet permet de mieux valoriser les productions des agriculteurs, leur permettant d’accéder à un revenu décent et de dynamiser l’économie locale.

Ce projet a pour but de valoriser les effluents d'élevage en méthanisation. En plus du biogaz produit, le digestat issu du méthaniseur servira à fertiliser les sols agricoles.

Le projet permet de produire de façon plus durable et résiliente face au changement climatique par des pratiques agroécologiques variées. En moyenne les agriculteurs adoptent 7 nouvelles pratiques d’agriculture régénérative.

En réduisant la consommation d'énergies fossiles et en contribuant à la création de biogaz, ce projet aide à lutter contre l'émission de gaz à effets de serre.

Ce projet offre une performance forte sur le stockage de carbone dans les sols agricoles avec un objectif de 1,3 tCO2e absorbé et stocké par hectare et par an pendant 5 ans.

Le projet va permettre de préserver la biodiversité terrestre en réduisant l’usage de pesticides et en développant les cultures favorisant le retour des pollinisateurs (cultures de printemps).

Le projet va permettre de préserver la biodiversité terrestre en réduisant l’usage de produits phytosanitaires et favoriser la biodiversité des sols en réduisant le labour.